05 septembre 2013 - Inauguration de l’école maternelle de la Cité

Mis à jour le 09/09/2013

09 09 2013

M. le Maire, j’ai beaucoup de plaisir à être à vos côtés pour inaugurer l’école maternelle de la Cité.

C’est un moment important pour la ville, j’en ai pleinement conscience.

Périgueux compte aujourd’hui 1925 écoliers, dont 785 sont inscrits en maternelle et 1140 en primaire.

C’est pour eux, pour leurs parents et pour leurs professeurs que vous avez souhaité, M. le Maire, inscrire dans vos priorités la réhabilitation et la rénovation du parc immobilier des écoles dont vous avez la charge.

En cette rentrée 2013, certaines écoles ont donc été restructurées, rénovées ou même totalement construites, comme celle de la Cité que nous inaugurons aujourd’hui.

Lors de la visite des locaux, nous apprécierons la qualité des matériaux et des équipements qui offrent au final un cadre convivial, fonctionnel et ludique à cette école.

Je vous adresse mes félicitations pour cette réalisation qui symbolise la priorité que nous devons donner à la jeunesse et à son éducation.

C’est ce qu’a fait le Gouvernement en cette rentrée en donnant la priorité au primaire. Car c’est là que tout se joue.

Au niveau national, ce sont plus de 3350 postes d’enseignants supplémentaires qui auront été affectés au primaire. Ils s’ajoutent aux 1000 postes de professeur des écoles créés en urgence dès la rentrée 2012.

Sur ces 3350 postes, 400 nouveaux emplois permettront de développer la scolarisation des enfants de moins de 3 ans à l’école maternelle. C’est un moyen efficace de favoriser la réussite scolaire et donc de développer l’égalité sociale.

L’objectif de long terme est de scolariser 30% d’entre eux, en priorité dans les secteurs de l’éducation prioritaire et les secteurs ruraux isolés.

Plus de 1000 emplois seront consacrés au dispositif « plus de maîtres que de classes » qui a pour but de renforcer l’encadrement des élèves et d’accompagner la mise en place d’organisations pédagogiques innovantes favorisant la réussite scolaire.

Ce dispositif doit permettre au final de mieux prévenir la difficulté scolaire et d’y remédier.

En cette rentrée 2013, je pense encore à l’ouverture des écoles supérieures du professorat et de l’éducation qui permettront de former de nouvelles générations d’enseignants et de bien les préparer à leur métier exigeant.

Ma présence parmi vous me permet aussi de parler des nouveaux rythmes scolaires que vous avez choisi de mettre en œuvre dès cette rentrée 2013, M. le Maire, comme 122 de vos collègues en Dordogne.

La réforme des rythmes scolaires ouvre de nouvelles perspectives de coopération en faveur de l’épanouissement et du bien-être des enfants, avec un principe simple et efficace : mettre les volontés et les ressources locales au service d’une véritable ambition éducative partagée pour tous les jeunes.

Cette dynamique partenariale  va permettre une articulation renforcée des différents temps éducatifs afin de proposer aux enfants et aux familles un projet éducatif global rythmé par la découverte, l’apprentissage, l’ouverture aux autres et la citoyenneté active.

Les collectivités territoriales sont les acteurs incontournables et la clé de voûte de la réforme, elles ont la responsabilité de mobiliser et de coordonner les nombreux acteurs éducatifs locaux.

C’est pour les aider que la Ministre des sports, de la jeunesse de l’éducation populaire et de la vie associative va adresser à tous les acteurs locaux impliqués dans cette réforme un guide pratique apportant des réponses précises, techniques et juridiques aux questions qui se posent encore.

En Dordogne, près de 50% des élèves sont déjà engagés dans les nouveaux rythmes scolaires.

Les collectivités, telle Périgueux, ont transmis et transmettent encore à la direction départementale des services de l’éducation nationale et à mes services leur projet éducatif territorial. Tous ces projets font l’objet d’un dialogue constructif entre nous avant d’être validés.

Ils ont bien sûr vocation à être évolutifs. Nous savons bien que la définition du projet idéal prendra du temps. L’important est aujourd’hui d’avoir une organisation équilibrée des nouveaux rythmes scolaires.

Nous n’occultons pas les difficultés de mise en œuvre qui pourraient apparaître ça et là, ni l’organisation demandée aux parents, ni les coûts supportés par les collectivités qui seront compensés en partie par le fonds d’amorçage mis en place par l’Etat et par les 850 millions d’euros dédiés dans le cadre de la nouvelle convention d’objectifs et de gestion signée entre l’Etat et la Caisse nationale d’allocations familiales pour la période 2013-2017.

Mais nous sommes comme vous convaincus que cette réforme constitue une avancée sans précédent pour la reconnaissance de la place et du rôle du périscolaire dans l’éducation de nos enfants. Nous devons en être fiers et mettre les moyens et l’énergie nécessaires à sa réussite tant elle est porteuse de sens pour l’avenir de la jeunesse.